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Halloween

Halloween Halloween
----------------------------------------------------------------------------Synospsis

Un 31 octobre, à Haddonfield, Illinois, le soir de la fête des masques de Halloween... La vie du jeune Michael Myers, 10 ans, bascule. Troublé par des pulsions morbides, moqué par ses camarades d'école parce que sa mère est strip-teaseuse, harcelé par son beau-père, tourmenté par les premiers émois sexuels de sa soeur aînée, il revêt un masque en latex et, dans un accès de folie, assassine la moitié de sa famille au couteau de cuisine. A la suite de cette nuit de cauchemar, il est pris en charge par le Docteur Sam Loomis, un brillant pédopsychiatre, mais tue sauvagement une infirmière, précipitant le suicide de sa mère, désespérée. Un 31 octobre, 17 ans plus tard. Toujours dissimulé derrière un masque et enfermé dans son mutisme, Michael s'échappe de la prison psychiatrique où il a grandi et recommence à semer des cadavres sur sa route. Convaincu qu'il est une incarnation du mal à l'état pur, le Docteur Loomis part sur sa piste. Celle-ci mène directement à Haddonfield, là où se trouve toujours la petite soeur de Michael, Laurie, seul membre de sa famille encore en vie.

----------------------------------------------------------------------------Critique
 
Classique incontesté du cinéma d'horreur et papa du slasher, La nuit des masques allait tôt ou tard subir une relecture. Rob Zombie, metteur en scène de The Devil's Reject préfère la brutalité et l'effusion d'hémoglobine aux non dits et à la suggestion de l'original. En résulte un remake le cul entre deux chaises, qui s'il fait preuve d'une certaine ambition (les 45 premières minutes sortent tout droit de la tête de Zombie) reste terriblement inégal, autant dans sa gestion du rythme que dans sa tremblante réalisation. Le 'vrai' remake mis en scène dans la dernière partie laisse un amère goût de déception, malgré des qualités pourtant bien là. Zombie était-il cependant le parfait réalisateur pour ce remake ? Certainement pas. 
 
Pendant un certain temps, Halloween fait illusion. En mettant en image les 15 ans de la vie de Myers suggérés par Carpenter dans la version originale, Rob Zombie fait preuve d'une belle ambition, qui retombe aussitôt une fois l'arrivée de la seconde partie. Mais commençons par le commencement, à savoir l'enfance du célèbre psychopathe. Rob Zombie nous présente un enfant plutôt dérangé, qui évolue au sein d'une famille instable - pour ne pas dire dingue. Et malgré une mère aimante incarnée de manière boulebersante par Sheri Moon (la meilleure actrice du lot), le futur meurtrier finira pas commettre l'irréparable. Exit le plan séquence initiant l'original. Ici, ce n'est plus un meurtre que perpètre Michael, mais plusieurs, mis en scène avec brutalité. Certaines séquences sont habilement réalisées (le meurtre de Judith fait bien monter la pression), mais rapidement, les cadrages improbables de Zombie, ainsi que les crises d'épilepsie de la caméra rendront le visionnage difficile. Et cela ne va pas en s'arrangeant loin de là, car après une partie plus ou moins intéressante à l'hôpital, les évènements prennent une tournure des plus attendus, pour un résultat final plutôt amère. 
 
Car si Rob Zombie étonnait sur les 45 premières minutes, il déçoit jusqu'à ses derniers fans sur la seconde partie, remake plan plan de l'original, à quelques changements prêts. Le problème, c'est que là où Carpenter développait une histoire solide sur 1h30, le réalisateur la condense en 45 minutes. Un choix fatal, autant au niveau de l'exécution narrative (les évènements s'enchaînent vitesse grand V) que dans la psychologie des personnages, l'équivalant du néant absolu. Pire, Laurie Strode est désormais une jeune fille détestable, interprétée par une actrice en herbe qui ne semble même pas savoir ce qu'elle fait dans ce film. Il ne nous reste plus alors qu'à regarder, en sachant pertinemment ce qu'il va se passer, et comment. Les meurtres ont beau être d'une brutalité presque dérangeante, ils n'ont pas l'impact voulu. Répétitifs, nombreux (il y a a facilement quatre fois plus d'assassinats) et peu originaux, ils sont à l'image des personnages : sans âme. Fort heureusement, Zombie se reprend pour les dernières minutes, plutôt efficaces et novatrices. Terminer le film là où tout a commencé est une bonne idée, et le metteur en scène arrive enfin à faire grimper le trouillomètre durant une séquence de course poursuite bien agencée et plutôt habile. Mais Halloween reste néanmoins constamment le cul entre deux chaises, et le bon côtoie le mauvais, voire le très mauvais. Une déception à la hauteur de l'attendre suscitée par un tel projet. 

Halloween
Tags : horreur, remake, rob zombie, Scout Taylor Compton, Malcolm Mcdowell, Sheri Moon Zombie
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#Posté le jeudi 23 août 2012 05:39

Modifié le dimanche 02 février 2014 08:47

One Missed Call (2006)

One Missed Call (2006)
 
De Eric Valette
Avec Edward Burns, Shannyn Sossamon, Azura Skye...
Interdit au moins de 12 ans
 
Une étudiante voit ses amis mourir sauvagement après que ces derniers aient reçu quelques jours auparavant un message sur leur téléphone mobile où ils s'entendent mourir. Le jour arrive où la jeune femme reçoit également ce type d'appel.
 
Il n'est pas bien difficile de deviner l'intention des producteurs vis-à-vis des nombreux remakes de films japonais. Ce qu'ils veulent, c'est retrouver les chiffres assez incroyables de The Ring, le premier remake en date. Ainsi, plusieurs films sont passés à la moulinette (Dark Water, The Eye, Pulse), mais aucun n'a réussi à atteindre à nouveau les 120 millions de dollars de recette aux Etats-Unis. L'accueil critique est toujours tiède, voir mauvais, mais les producteurs s'entêtent, et proposent à un réalisateur français prometteur de mettre en scène le remake du film d'horreur asiatique One Missed Call. Comme souvent avec ce genre de films d'horreur asiatiques, l'histoire est originale et novatrice. Reste à voir si le remake aura autant de force que l'original, soit disant effrayant et rapidement devenu culte. Et nous pouvons sans mal comprendre les critiques si peu accueillantes à l'égard de ce film, contrairement à celles excellentes de Ring : Valette n'a pas le talent de Verbinsky et le scénario est largement moins fouillé que celui de Krueger. En partant comme ça, il est difficile de marquer. Pourtant, One Missed Call m'a divertie. S'il accumule les clichés les plus éculés et les situations mille fois vues, le film n'ennuie pas et se montre très divertissant. Il est d'ailleurs amusant (ou consternant, c'est selon) de remarquer tous les films qui sont passés par là avant : Destination Finale, The Eye, Ring, Fragile (pour les plus évidents) et j'en passe. Le plus gros pompage reste néanmoins celui du remake The Ring, One Missed Call suivant exactement le même schéma narratif, jusqu'au final, dans le genre complètement raté, presque je-m'en-foutiste qui laisse une désagréable impression. Mais l'héroïne est suffisamment convaincante, le film suffisamment divertissant et Valette suffisamment bon réalisateur (certains plans sont ingénieux et la photographie est plutôt jolie) pour nous faire passer un bon moment, si on est peu exigent. 

One Missed Call (2006)
Tags : remake, fantastique
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#Posté le dimanche 01 mai 2011 14:10

Modifié le samedi 10 mai 2014 10:29

I spit on your grave (2010) + Harpoon + Laid to rest

En cette belle année 2011 qui commence plutôt bien, j'ai eu l'occasion de voir trois slasher/survival bien différents mais intéressants. Je vous propose avec cet article de revenir sur Laid To Rest de Robert Hall, I Spit on your Grave de Steven R. Monroe et Harpoon de Julius Kemp.
 
I spit on your grave (2010) + Harpoon + Laid to rest
Parmi ces trois films, c'est I Spit on your Grave qui sort du lot. Ce remake d'un film éponyme de 1978 surfe sur la vague des films de torture de ces dernières années. Néanmoins, le long métrage ne sombre pas dans la "torture porn", sous genre horrifique qui s'est développé avec les succès des sagas comme Hostel et Saw. Non, ici, les meurtres sont relativement courts et ne sont pas complètement alambiqués, ils sont réalistes, et font par conséquents bien plus mal. L'histoire n'est pas sans rappeler celle d'un certain La dernière maison sur la gauche. Une jeune écrivain qui vient passer deux mois dans une chalet isolé pour être calme pour écrire son nouveau roman est agressée et violée par une bande d'amis. Laissée pour morte, la belle revient se venger en tuant un par un ses bourreau. Le syndrome "la victime devient bourreau" n'est pas nouveau, c'est indéniable, mais quand il est bien traité, je ne dis pas non. Le film met bien son temps pour commencer, nous présentant le personnage de Jennifer Hills, une jeune femme très attachante interprétée par Sarah Butler, bluffante. Le viol, la scène majeur du film, est filmé avec autant d'efficacité que le remake de La dernière maison sur la gauche. Malsain et dérangeant, il retournera l'estomac des spectateurs. La partie revanche, la plus attendue, arrive ensuite et offre son lot d'hémoglobine. Les meurtres sont tous excellents, graphiquement très bien faits. Certains font d'ailleurs très mal. Le dernier, un peu trop grand guignol, sombre légèrement dans le ridicule (un peu comme le dernier du remake du film de Craven). Mais cette légère erreur n'enlève rien à l'efficacité du long métrage, malsain, dérangeant, cruel et très réussi.
12.5/20
 
 
I spit on your grave (2010) + Harpoon + Laid to rest
Harpoon est quant à lui le premier slasher islandais. Il nous présente un groupe de touristes venus en Islande pour voir des baleines. Alors qu'ils sont sur leur bateau, ils se font enlever par des chasseurs de baleines détraqués. Une fois sur le bateau, un jeu de chasse à la souris commence entre les touristes et cette famille de fous. L'originalité ne semble pas être le maître mot du réalisateur qui mise tout sur l'efficacité de son long métrage. Et si le film met bien du temps à se mettre en place et que les personnages sont vraiment caricaturaux, il reste globalement divertissant, malgré des longueurs. Les meurtres sont plutôt réussis, relativement sanglants, certains font preuves d'originalité tandis que d'autres sont totalement inédits. Mais le réalisateur ne sort jamais vraiment des sentiers battus, que ce soit dans la psychologie des bourreaux ou dans l'évolution de l'histoire. De plus, les sous-intrigues sont mal développées et embrument le récit. Le final est à ce titre carrément ridicule. Dommage, car Harpoon aurait pu être un slasher digne de ce nom. Il reste un film parfois divertissant, mais bien trop grand guignol et ridicule pour nous convaincre.
8/20
 
 I spit on your grave (2010) + Harpoon + Laid to rest
Laid To Rest est une véritable déception. L'idée de base est pourtant excellente : une femme se réveille dans un cercueil, une fois sortie de celui-ci, elle se retrouve pourchassée par un homme portant un masque de tête de mort et équipé d'une caméra à l'épaule. Le problème, c'est que le film se perd en court de route. Il nous présente trop de personnages (donc plus de victimes) et même si les meurtres sont plutôt bons, on s'ennuie. Dommage pour l'héroïne, bien interprétée par Bobbi Sue Luther, et pour l'histoire de base qui aurait pu largement mieux utiliser l'idée de la caméra vidéo. On est d'autant plus déçu que le tueur est effrayant et plutôt stylé avec son masque. Ses apparitions sont bien orchestrées et les meurtres qu'il commet sont graphiquement très réussis. On ressort au final déçu car, même si le film s'améliore au fur et à mesure qu'il avance, les dégâts causés par le scénario trop confus et parfois ridicule sont difficilement rattrapables. Si vous êtes un fan de slasher, vous y trouverez peut-être votre compte, mais sinon, je vous conseille de passer votre tour, vous ne louperez rien de bien nouveaux et d'excitant. 
10/20
Tags : slasher, remake
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#Posté le samedi 12 février 2011 07:33

Modifié le dimanche 26 avril 2015 12:43

The eye (2009)

The eye (2009)
De Xavier Palud, David Moreau (II)
Avec Jessica Alba, Alessandro Nivola, Parker Posey...
Interdit au moins de 12 ans

Célèbre violoniste, Sydney Wells est belle, intelligente, très indépendante... et aveugle, depuis ce tragique accident qui lui a coûté la vue quand elle était enfant. Sydney vient de subir une double transplantation de la cornée. Après vingt ans dans le noir, elle pourra bientôt enfin revoir. Le Dr Paul Faulkner est chargé de l'aider à surmonter les difficultés qui accompagnent le fait de retrouver la vue. Avec son soutien et celui de sa soeur Helen, Sydney s'adapte peu à peu. Mais sa joie est de courte durée. D'étranges images, inexplicables et effrayantes, lui apparaissent. Séquelles de l'opération ? Réaction du cerveau ? Ou s'agit-il d'autre chose de bien plus terrible ? Alors que ses proches se mettent à douter de sa santé mentale, Sydney est de plus en plus convaincue que ses nouveaux yeux ont ouvert la porte d'un monde terrifiant qu'elle seule peut voir...

Malgré les échecs relatifs de Pulse, Dark Water ou encore One Missed Call, les producteurs américains continuent de remaker des films d'horreurs asiatiques, espérant approcher les résultats de The Grudge ou encore mieux, de The Ring. Ils s'attaquent donc à The Eye des frères Pang, un film qui avait fait son effet à sa sortie en 2002 et engagent le duo français Xavier Palud et David Moreau, les auteurs du remarqué Ils pour mettre tout ça en scène. Le scénario est très proche de l'original. On retrouve la même héroïne, la même évolution narrative et le même final. Cependant, l'aspect énigmatique du film des frères Pang est totalement absent, ce remake se montrant excessivement explicatif. Alors dès qu'il s'agit d'opérer quelques changements, ce sont souvent des fautes de goût (une nouvelle apparition ectoplasmique est à déplorer) ou tout simplement des ajouts inutiles (scènes de rêve en veux-tu en voilà). On retiendra néanmoins une séquence dans un restaurant, déjà présente dans l'original, mais ici traitée avec ingéniosité et talent. Malheureusement, le duo de réalisateurs n'utilisent leur savoir faire que durant quelques séquences, la plupart étant particulièrement décevantes. Ils reprennent les moments forts du film asiatique (à savoir notamment deux apparitions tétanisantes) mais les allongent inutilement en plus d'utiliser des SFX foireux. Résultat, l'impact des deux séquences est amoindri et ne fait ici absolument pas peur. Les réalisateurs amoindrissent également l'aspect émotionnel de l'histoire. Ainsi, alors qu'on attendait avec impatience une scène qui s'annonçait comme déchirante, elle est finalement bâclée. On ne comprend pas pourquoi également les mystérieux hommes noirs sont ici de terribles créatures. Mais tout n'est pas forcément à jeter. Le final fait toujours son petit effet tout comme la quête de l'héroïne pour retrouver sa donneuse, suffisamment ludique pour nous divertir. Jessica Alba signe également une belle composition, même si on est loin de sommets d'émotions que tutoyaient son homologue asiatique. Alors si The Eye version américaine fait pâle figure comparé à l'original, il reste néanmoins un divertissement regardable, même si totalement interchangeable.
 
The eye (2009)
Tags : remake, fantastique
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#Posté le mercredi 01 décembre 2010 03:13

Modifié le dimanche 13 juillet 2014 14:24

Dark Water (2005)

Dark Water (2005)
De Walter Salles
Avec Jennifer Connelly, John C. Reilly, Tim Roth...
Interdit au moins de 12 ans

Récemment séparée de son mari, Dahlia Williams s'est trouvé un nouveau job et un autre appartement. Elle est bien décidée à surmonter l'échec de son mariage et à se consacrer à sa fille, Ceci. Mais quand la séparation tourne à la bataille rangée pour la garde de l'enfant, la situation se complique. Son nouvel appartement, délabré et exigu, semble soudain prendre vie. Des bruits mystérieux et des phénomènes étranges la poussent à se demander qui est derrière tout cela. Et puis, il y a ces obsédantes infiltrations d'eau sombre... Essayant de garder le contrôle de sa vie, Dahlia, plus que jamais résolue à protéger sa fille, va tenter de percer le mystère...

Véritable source d'inspiration pour les studios américains, le cinéma de Hideo Nakata n'en fini pas de se faire 'remaker". Après le très réussi The Ring, c'est au tour de Dark Water, un drame fantastique considéré par beaucoup comme le meilleur film du cinéaste. Les américains ont-ils retrouvé l'émotion de l'original ou ce remake est-il, à l'instar d'un The Eye, aseptisé et sans grand intérêt ? Faire un remake de Dark Water n'est pas vraiment une bonne idée, le film est récent et se suffit amplement à lui-même. Mais vu le carton au box-office local de cette nouvelle histoire de fantôme, il était évident qu'il allait tôt ou tard y passer. C'est chose faites à présent et nous devons faire avec. Dark Water (la version de 2002) est un drame fantastique plutôt intense et émouvant et je suis ravi de constater que le remake prend la même direction : tout comme l'original, celui-ci est lent et prend bien le temps de nous présenter les personnages, et le lieu principal où va évoluer l'histoire. Le film met davantage en relief les problèmes de l'héroïne (son ex mari, la fuite d'eau, ses problèmes de santé...). Cela nous offre quelques scènes intéressantes mais pas forcément indispensables. Le réalisateur aurait d'ailleurs peut-être gagné en intensité et émotion en concentrant son histoire un peu plus sur la relation mère/fille. Malgré tout, cette relation est plutôt bien développée et est très intéressante. Le long métrage respecte plus les codes du film d'horreur que l'original, ainsi, vous pourrez entendre des voix d'outre tombe et voir une ou deux apparitions fantômatiques, ce qui est relativement peu, et tant mieux. Équipé d'un budget de 30 millions de dollars, le remake se permet plus de choses que l'original dont notamment la présence de Jennifer Connelly qui arrive vite à nous faire oublier son homologue asiatique. De plus, les effets spéciaux sont excellents. Tout comme dans l'original, l'eau est omniprésente et le réalisateur nous offre des scènes franchement spectaculaires. Néanmoins, le budget ne fait pas tout, et même s'il est impressionnant, le final est beaucoup moins réussi. Plus tire larme et moins intense, celui-ci est remanié à la sauce américaine et oublie tout le côté bizarre de l'original, dommage. Mais Dark Water version 2005 reste un remake réussi. Même si celui-ci a tendance a respecté certains clichés du genre (alors que l'original les évitait avec brio), je fus ravi de constater qu'il a conservé le rythme du film de Nakata. 
 
Dark Water (2005)
Tags : remake, fantastique
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#Posté le mercredi 06 octobre 2010 13:54

Modifié le dimanche 13 juillet 2014 14:25

Freddy - les griffes de la nuit

Freddy - les griffes de la nuit
De Samuel Bayer
Avec Jackie Earle Haley, Kyle Gallner, Rooney Mara, Katie Cassidy...
Interdit au moins de 12 ans

Nancy, Kris, Quentin, Jesse et Dean habitent Elm Street, au coeur d'une banlieue résidentielle semblable à des milliers d'autres - paisible, proprette et sans histoire... Mais depuis quelques temps, ces cinq jeunes sont hantés chaque nuit par le même cauchemar oppressant : un homme à la voix caverneuse surgit des ténèbres. Vêtu d'un t-shirt rouge et vert lacéré, il dissimule sous un vieux chapeau son visage atrocement brûlé et défiguré. Sa main droite, gantée, est munie de quatre longues griffes d'acier plus tranchantes que des lames de rasoir...

Massacré par la critique, Freddy nouvelle génération a pourtant tout du film moderne : une mise en scène stylée, de jeunes comédiens qui ont déjà fait leur preuve et un changement de cap pour une saga inégale. 
Les griffes de la nuit version 2010 est assez fidèle au film original de Craven. Le scénario, plutôt riche en rebondissements, est bien construit. La psychologie des personnages est malheureusement absente mais ça ne nous empêche pas de passer un bon moment avec chacun d'entre eux. Parmi les acteurs, c'est Katie Kassidy qui sort du lot. Très juste, elle nous fait vite oublier la performance de ses camarades, bien que plutôt bons eux aussi. Il est d'ailleurs étrange de constater que durant la première demi-heure, c'est Kris (le personnage de Kassidy, donc) qui nous est présenté comme l'héroïne. C'est dommage car sa prestation est plus louable que celle de Rooney Mara, la véritable héroïne du long métrage. Le film est une véritable réussite visuelle. J'ai particulièrement aimé les scènes de rêves (notamment celles avec Kassidy et Rooney Mara) qui sont pour certaines, très originales. La photographie y est travaillée et les décors judicieusement choisis. Il y a également une idée du scénario que j'ai aimé, ce sont les "micro sommeil", qui nous offrent quelques scènes bien gratinées. Néanmoins, le long métrage ne fait jamais vraiment peur et les jumps scares ne sont pas terribles (aucun n'a fonctionné avec moi). Mais il faut souligner l'apparence du nouveau Freddy Krueger. Celui-ci est bien plus effrayant et crédible, ça nous change de l'autre clown. Le final est quand à lui plutôt réussi. D'habitude, je déteste ce genre de fin, que je trouve bien trop facile, souvent ratée, mais j'avoue que celle-ci est plutôt bien faites (et graphiquement très réussi). Les meurtres du film sont d'ailleurs excellents, sanglants comme il faut sans jamais tomber dans l'excès tant mieux. Le nouveau Freddy a de quoi plaire : une réalisation efficace (boostée par une superbe photographie), des acteurs qui font correctement leur travail, un scénario plutôt bien travaillé et un final réussi. Même si le film ne fait pas vraiment peur et que certains clichés inondent l'écran on passe un excellent moment.
 
Freddy - les griffes de la nuit
Tags : remake, slasher
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#Posté le mercredi 29 septembre 2010 13:27

Modifié le dimanche 13 juillet 2014 14:25

Wolfman (2010)

Wolfman (2010)
Joe Johnston
Avec Benicio Del Toro, Anthony Hopkins, Emily Blunt...
Interdit au moins de 12 ans

----------------------------------------------------------------------------Synopsis

Lawrence Talbot est un aristocrate torturé que la disparition de son frère force à revenir au domaine familial. Contraint de se rapprocher à nouveau de son père, Talbot se lance à la recherche de son frère...et se découvre une terrible destinée. L'enfance de Lawrence Talbot prit fin à la mort de sa mère. Ayant quitté le paisible hameau de Blackmoor, il a passé plusieurs décennies à essayer d'oublier. Mais, sous les suppliques de la fiancée de son frère, Gwen Conliffe, il revient à Blackmoor pour l'aider à retrouver l'homme qu'elle aime. Il y apprend qu'une créature brutale et assoiffée de sang s'affère à décimer les villageois et que Aberline, un inspecteur soupçonneux de Scotland Yard, est là pour mener l'enquête. Réunissant petit à petit les pièces du puzzle sanglant, Talbot découvre une malédiction ancestrale qui transforme ses victimes en loups-garous les nuits de pleine lune. Pour mettre fin au massacre et protéger la femme dont il est tombé amoureux, il doit anéantir la créature macabre qui rôde dans les forêts encerclant Blackmoor. Alors qu'il traque la bête infernale, cet homme hanté par le passé va découvrir une part de lui-même qu'il n'aurait jamais soupçonnée.

----------------------------------------------------------------------------Critique

J'attendais avec impatience ce Wolfman, remake du classique de George Waggner sortie en 1941. La bande annonce, plus qu'alléchante, laissait présager le meilleur et le casting quatre étoiles ne pouvait que me rassurer quant au résultat final. N'ayant pas vu l'original, je ne peux pas faire de comparaison mais quoi qu'il en soit, j'ai passé un excellent moment devant Wolfman.

Joe Johnston est un habitué du divertissement familial (Jumanji, c'est lui), cependant, il n'a jamais fait de film d'horreur et dieu sait que ce n'est pas une tâche facile. Pourtant, le réalisateur nous offre un film de loup garou jouissif, ponctué par des attaques chocs parfaitement bien orchestrées. Ces interventions, aussi jouissives soient-elles, sont pour la plupart très sanglantes. Je pense notamment à certains meurtres qui sont graphiquement bien vus. La réalisation est donc efficace, que ce soit dans les scènes de pure carnage que durant celles plus intimes. Le scénario mêle habilement la romance au fantastique et offre un spectacle du début à la fin divertissant. Les acteurs tiennent également une place importante dans le récit. On retiendra la performance de Benicio Del Toro, visiblement très impliqué et d'Emily Blunt, émouvante et juste. Mais le film vaut également beaucoup pour ses magnifiques décors mis en valeur par une superbe photographie qui n'est pas sans rappeler celle de Sleppy Hollow d'un certains Tim Burton. Quant au final, en plus d'être éprouvant, celui-ci est particulièrement inventif et clôt avec brio ce film de deux heures. 

Wolfman montre une nouvelle fois qu'on peut faire des remakes intéressants et réussis. Recréant avec perfection l'ambiance des vieux films, le film offre un divertissement jouissif, touchant et effrayant. Aidé par une réalisation efficace et des comédiens talentueux, le film nous fait passer un bon moment. Je vous le conseil amplement.

Wolfman (2010)
Tags : remake, fantastique
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#Posté le mercredi 02 juin 2010 07:46

Modifié le dimanche 13 juillet 2014 14:26

Le choc des titans (2010)

Le choc des titans (2010)


De Louis Leterrier
Avec Sam Worthington, Liam Neeson, Ralph Fiennes...
Tout public

La dernière bataille pour le pouvoir met en scène des hommes contre des rois et des rois contre des dieux. Mais la guerre entre les dieux eux-mêmes peut détruire le monde. Né d'un dieu mais élevé comme un homme, Persée ne peut sauver sa famille des griffes de Hadès, dieu vengeur du monde des Enfers. N'ayant plus rien à perdre, Persée se porte volontaire pour conduire une mission dangereuse et porter un coup fatal à Hadès avant que celui-ci ne s'empare du pouvoir de Zeus et fasse régner l'enfer sur terre. A la tête d'une troupe de guerriers courageux, Persée entreprend un périlleux voyage dans les profondeurs des mondes interdits. Luttant contre des démons impies et des bêtes redoutables, il ne survivra que s'il accepte son pouvoir en tant que dieu, qu'il défie son destin et crée sa propre destinée.

Un des remakes les plus attendus de 2010 est bien sur Le choc des titans réalisé par notre frenchie adoré Louis Leterrier. Après plusieurs films aux Etat-Unis, Leterrier a t-il les capacités nécéssaires pour réaliser un blockbuster doublé d'un remake ? Les critiques sont plutôt mitigées au sujet de ce film. Certaines clament au chef d'oeuvre et d'autres regrettent le manque de choc et de titans, ce qui serait dommage. Dans quel camp suis-je ? Aucun des deux. J'ai passé un agréable moment devant Le choc des titans même si j'aurais aimé être plus impressionné. L'histoire du film fut beaucoup critiquée. "Mais euh, ça ne respecte pas du tout la mythologie d'abord !". Ah oui peut-être mais personnellement, que ça respecte ou non la mythologie je m'en bat les steacks, je suis pas là pour un cours d'histoire, donc on va pas dire que c'est un défaut. "Ouais mais le kraken, c'est même pas dans la mythologie grecque". Mais quel problème existentiel dites moi, on va appeler la prod' est leur demander d'enlever le kraken, tout le monde sera content comme ça. Enfin, je pense que le défaut au niveau de l'histoire, c'est plutôt cette accumulation de scènes "spectaculaires". Nous avons droit aux scorpions, aux sorcières pas belles, à la redoutable méduse, au Kraken... Okay, mais il n'y a pas vraiment de vrai lien si je peux dire. C'est comme une sorte de jeu où plus les héros avancent, plus le titan serait puissant, mouais, on a vu plus convaincant. Mais nous allons pas bouder notre plaisir pour autant, le film n'ennui pas et nous offre des supers scènes (celle de Méduse est assurément la meilleure). Pourtant, il y a comme une petite déception, j'aurais tellement aimé être impressionné, mais ça n'a jamais été le cas, même si je reconnais l'inventivité dans la conception de certains titans (les sorcières notamment). Les acteurs remplissent le rôle qu'on attend d'eux, la plupart font de la figuration et attendent leur heure de gloire, mais ils ne sont jamais dérangeant. Pour ce qui est du final, disons qu'il est bien trop conventionnel, le film aurait pu finir en beauté mais ce n'est pas le cas. Par contre, le film est doté d'une excellente introduction récapitulative et le look des dieux est franchement pas mal du tout. Côté réalisation, Leterrier s'en sort bien, et nous offre quelques plans larges d'une grande beauté d'ailleurs, mais il faut dire que la 3D pénalise énormément sa réalisation, celle-ci n'apporte que très peu de profondeur et est tout simplement inutile. Le choc des titans est donc au final un bon divertissement. Au final, on ne s'est pas ennuyé mais on aurait aimé plus de choc entre les titans. Cependant, certaines scènes sont très réussies et parfois même assez incroyables. Je vous conseil par contre d'aller voir le film en 2D, la 3D étant totalement inutile.
 
Le choc des titans (2010)
Tags : remake, 3D, fantastique
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#Posté le lundi 03 mai 2010 13:33

Modifié le dimanche 13 juillet 2014 14:26

Vendredi 13

Vendredi 13
De Marcus Nispel
Avec Jared Padalecki, Amanda Righetti, Danielle Panabaker...
Interdit au moins de 12 ans

Clay part à la recherche de sa soeur disparue dans les bois aux alentours du sinistre et légendaire Crystal Lake quand il découvre, soudain, au milieu d'arbres couverts de mousse, les restes de vieilles cabanes en bois abandonnées. Mais quelque chose de bien plus terrible se cache dans les bois. En dépit des conseils et des avertissements de la police et des gens du coin, Clay décide de poursuivre ses recherches. Aidé d'une jeune femme qu'il rencontre parmi un groupe de lycéens venus passer un week-end fort en sensations, ils vont vite réaliser qu'ils risquent de trouver bien plus que ce qu'ils cherchent. Ils ignorent qu'ils viennent d'entrer dans le domaine d'une des figures les plus terrifiantes du cinéma américain - l'infâme tueur qui hante Crystal Lake armé d'une machette aussi efficace qu'un rasoir ... Jason Voorhees.

Après le succès mondiale d'un certain Halloween, il était évident que la franchise Vendredi 13 allait tôt ou tard subir un remaniement. C'est Michael Bay et Marcus Nispel (producteur et réalisateur du très bon Massacre à la tronçonneuse) qui mettent en place le projet. La nouvelle d'une telle union à de quoi réjouir, le parfait contraire du résultat final. Vendredi 13 est une saga inégale et bien pauvre qui doit son succès aux adolescents en mal de sensations fortes, de gore et de sexe. Mettre en place un remake n'est pas une si mauvaise idée en soi, l'original veillissant plutôt mal, mais ce n'est pas un remake, plutôt un mix entre plusieurs épisodes de la saga. Alors que ceux-ci se ressemblent tous et sont tous interchangeables, les scénaristes décident cette fois-ci de les rassembler. Ainsi, le premier opus est expédié dans les premières minutes (très réussies) et le reste du métrage n'est qu'un mélange de quelques scènes "célèbres" des opus suivants. On retrouve donc exactement la même recette : des jeunes vont passer le week-end près d'un lac où séjourne le célèbre Jason qui décidera de la trucider, un par un. En plus d'être totalement prévisible, le scénario bat des records de connerie, que ce soit dans les réactions des personnages que dans le déroulement du récit. Jason n'est plus le tueur froid et silencieux qu'il était autrefois, cette fois-ci (à l'instar d'un Michael Myers dans le remake de Zombie) il n'est plus qu'une masse certes impressionnante mais bien peu effrayante. Le scénario, aussi creux soit-il, met donc en scène des personnages (très creux eux aussi), joués par des acteurs qui font correctement leur boulot sans étincelle. Mais là où le film bat des records de crétineries, c'est bien sur le final. Rarement j'aurais vu un final aussi bête. Mais il ne faut pas cracher totalement sur le film. Nispel met tout ça joliment en boite, aidé par la beauté des décors et par une photographie sublime. De plus, le film n'ennui jamais, et malgré quelques défauts au niveau du rythme (une scène de cul qui pointe le bout de son nez on ne sait pas pourquoi et qui casse totalement l'action) le film se laisse regarder. Vendredi 13 nouvelle génération est plus qu'un simple remake. C'est un véritable cocktail de plusieurs chapitres de la célèbre saga. Malgré sa bonne volonté, Nispel échoue sur quasiment tous les plans. Le scénario ne devrait même pas s'appeler ainsi et les meurtres (le principal intérêt de la saga) sont bâclés et peu originaux (on devine qui meurt et comment, c'est dire...) Je vous conseille plutôt de vous tourner vers Massacre à la tronçonneuse 2004, bien plus innovant et efficace.
 
Vendredi 13
Tags : remake, slasher
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#Posté le vendredi 11 décembre 2009 12:15

Modifié le mardi 29 juillet 2014 07:57

Terreur sur la ligne

Terreur sur la ligne
De Simon West
Avec Camilla Belle, Katie Cassidy, Tommy Flanagan...
Interdit au moins de 12 ans

Alors qu'elle garde des enfants, une jeune étudiante est terrorisée par un homme qui la harcèle au téléphone en lui demandant si elle a bien vérifié que tout était normal avec les petits dont elle a la charge. Les policiers qu'elle a appelés finissent par localiser les appels et l'informent que ceux-ci proviennent de la maison où elle se trouve....

Remake un peu à part (il ne reprend que les 20 premières minutes du film original), Terreur sur la ligne s'est fait massacré par la critique et le public. Il est vrai que nous pouvons craindre le pire. Comment étendre 20 minutes en 90 en évitant les longueurs et les clichés ? Pourtant, Terreur sur la ligne, s'il n'est pas un chef d'oeuvre, m'a plu, et m'a divertie jusqu'à la fin. Autant vous prévenir, si le film évite les longueurs, il n'en sera pas de même pour les clichés du genre. C'est vrai, on a déjà tout vu : le coup du chat noir, des lumières qui s'éteignent toutes seules, des ombres bizarres, la tempête, l'endroit isolé. Il y a tout, et j'en passe. Mais pourtant, on aurait tort de s'arrêtait la dessus. Porté par l'interprétation de l'excellente Camilla Belle, le film se laisse suivre sans ennui. La première heure est assez lente. Les coups de fils commencent, et deviennent de plus en plus insistants. A défaut de faire vraiment peur, cette première heure se révèle être très intéressante et quelques scènes stressantes sont à retenir. C'est la dernière demi-heure que j'ai retenu. Dès que la jeune femme apprend que les appels viennent de l'intérieur de la maison, le film devient vraiment stressant et nous offre des supers scènes (celle dans la volière est à retenir comme étant particulièrement réussie). Le combat final est quant lui très bien orchestré et nous offre quelques gouttes de sang (le film se voulant PG-13, les meurtres sont tous hors champs). Il est marrant de voir que rien n'est épargné à l'héroïne et que celle-ci peut néanmoins se montrer plus robuste que ce qu'elle pouvait laisser penser. Terreur sur la ligne vaut bien mieux que sa triste réputation. Certes, le scénario est très conventionnel et on ne peut plus classique. Mais l'interprétation de Camilla Belle, la réalisation de Simon West et les 30 dernières minutes très intenses remontent considérablement le niveau le film. Pas le meilleur remake jamais fait, mais un très bon divertissement que je me plait à revoir.
 
Terreur sur la ligne
Tags : remake, thriller
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#Posté le lundi 23 novembre 2009 03:53

Modifié le vendredi 21 novembre 2014 13:51

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